Syndicat des médecins fonctionnaires : Non à la politisation de la santé publique
«Aucun vaccin contre la peste n’est encore découvert par les scientifiques jusqu’à l’heure actuelle dans le monde entier. De ce fait, ce genre de vaccin n’existe ni à Madagascar, ni dans d’autres pays». c’est en ces termes que le président du Syndicat des Médecins Fonctionnaires de Madagascar (S.MED.F.M) Fréderic Ndatason s’est exprimé pour rassurer la population face aux rumeurs qui circulaient jeudi dernier et selon lesquelles des prétendus médecins circulaient en 4×4 voiture 4*4, entraient de force dans les écoles pour vacciner les élèves contre la peste. Ce représentant des médecins martèle qu’aucun médecin-fonctionnaire n’était chargé d’administrer un tel vaccin. Il faisait ainsi allusion au vent de panique qui avait soufflé sur les parents d’élève hier.
Sans tarder, dès hier, le syndicat a fait une déclaration publique : «Nous condamnons fermement ces gestes qui, non seulement, nuisent à nos fonctions mais également, perturbent l’ordre public. Non à la politisation de la santé publique !».
Autre effet négatif, ces rumeurs vont avoir un impact négatif sur la campagne de vaccination contre la polio qui devra se tenir du 22 au 24 novembre prochain.
Les médecins fonctionnaires suggèrent ainsi de faire précéder toute campagne relative à la santé publique d’une séance de sensibilisation.
Par ailleurs, le syndicat condamne tout acte d’agression, de poursuite sans fondement, d’insultes dont font l’objet les personnels de santé dans l’exercice de leurs fonctions.
Les personnels de santé notamment les médecins sont encouragés à exercer leurs fonctions dans le respect de l’éthique et de la déontologie du métier, ainsi que du serment d’Hippocrate.
Rappelons que les médecins ont travaillé ardemment durant la lutte contre la peste. Certains ont même été contaminés, a rappelé Liva Andrianarijaona, Secrétaire Général du Syndicat des médecins fonctionnaires de Madagascar. Ce dernier a profité de cette occasion pour rappeler aux responsables concernés de réviser leur demande d’indemnités de risques. L’insuffisance de matériel est également l’un des problèmes soulevés par les médecins.
Jemima R
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