Mauvais assainissement : Des pertes annuelles de 201 milliards Ariary
Le taux d’accès à l’eau et à l’assainissement figure parmi les plus faibles au monde. Malgré les progrès réalisés ces dernières années, de fortes disparités persistent tant au niveau des régions que dans les milieux urbains et ruraux. Pour parvenir aux résultats escomptés, il importe de coordonner les activités de communication du secteur Wash à Madagascar.
“Dans la Grande Île, le mauvais assainissement cause chaque année une perte évaluée à 201 milliards d’Ariary”, tel qu’il est précisé dans le plan national de communication du secteur Eau, Assainissement et Hygiène. En effet, l’accès limité à l’eau potable ainsi que les mauvaises pratiques d’Assainissement et d’Hygiène dues au respect des cultures traditionnelles et à la méconnaissance des règles de base d’hygiène sont particulièrement préoccupants, compte-tenu de leur effet sur l’apparition de 90% des cas de diarrhée et de leur influence sur la malnutrition chronique.
Seulement 24,07% de la population ont accès à de l’eau potable et seulement 47% de la population utilisent une installation d’assainissement de base. Nombreux sont ceux qui pratiquent encore la défécation à l’air libre. L’objectif est cependant de faire en sorte que Madagascar devienne un pays modèle avec un accès universel à l’eau potable pour une meilleure santé et un développement durable.
Pour atteindre ce défi, il est essentiel de promouvoir les pratiques familiales essentielles sur l’Eau, l’Assainissement et l’Hygiène étant donné que même si les infrastructures existent, ils ne peuvent contribuer à l’amélioration de la santé et du bien-être et contribuer au développement tant que la population ne prenne pas conscience de l’importance de leur adoption.
Plan national de communication
C’est dans cette optique qu’un plan national de communication dénommé PNCOM WASH a ainsi été élaboré. Il inclut les activités intenses comme les campagnes de communication. Le rôle incontournable des actions de communication est d’autant plus capital dans la mesure où le secteur contribue à un développement intégré avec son aspect transversal qui touche les autres secteurs comme la santé, la nutrition, l’éducation et la décentralisation. Une réunion de coordination des activités des différentes parties prenantes s’est tenue dans l’après-midi du 13 novembre dernier à Ampandrianomby. Le développement de ce plan national implique en effet différents acteurs nationaux et régionaux, gouvernementaux et non gouvernementaux sous le leadership du ministère de l’Eau, de l’Énergie et des Hydrocarbures.
C.R
Imprimer
