La Direction de la Santé et de l’Hygiène au sein de la CUA mène la chasse aux chiens errants. L’objectif est non seulement de garder la ville propre, mais également de préserver la population contre les maladies de la rage.
Il appartient au fokontany et à la Commune de gérer les troupes de chien errant sur leur territoire. Pour ce faire, une coopération entre la Commune Urbaine d’Antananativo, via sa Direction de la Santé et de l’Hygiène (DSH) Isotry, et les 192 fokontany aura lieu afin de lancer une campagne d’abattage. Une démarche est à effectuer afin de lancer cette campagne. Ainsi, après un signalement ou une demande effectuée par les fokontany indiquant que des chiens errants ou des chiens enragés se trouvent dans leurs quartiers, la DSH procède au ramassage des chiens non identifiés. Selon les explications du Directeur de la DSH, Docteur Durand Dérys Herivonona, des dispositions sont à mettre en place avant cette campagne. Notons que la DSH dispose d’un plan de repérage de l’emplacement des bacs à ordures de la capitale, puisque des produits permettant d’abattre les chiens seront disposés aux alentours de ces bacs à ordures par la DSH. De ce fait, les chefs fokontany devront informer leurs habitants de l’effectivité de la campagne d’abattage des chiens afin de prévenir les usagers. A noter que l’action se fera toujours tout au long de la nuit.
Le directeur de la DSH a souligné que cette campagne d’abattage de chiens errants s’effectue dans le cadre de la lutte contre la rage ainsi que les autres maladies épidémiologiques.
Bon nombre de fokontany réclament une campagne d’abattage des chiens errants en période d’été. Après les opérations d’abbatage, les dépouilles des chiens sont, soit enterrées par le fokontany dans un endroit qu’ils estiment adéquat, soi sont enterrées à Andralanitra, a-t-on appris.
Le premier responsable de la DSH fait appel à tout un chacun de respecter l’hygiène, d’assainir les alentours pour lutter contre les maladies épidémiologiques notamment la peste et la fièvre typhoïde qui ont fait des ravages l’année dernière. Des actions de sensibilisation sur la santé et l’hygiène s’avèrent nécessaire.
Jemima R
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