Abattoir Andohatapenaka : Marc Ravalomanana contre-attaque
Le feuilleton se poursuit. Dépouillé de pratiquement tous ses biens, Marc Ravalomana na ne se laisse pas faire et répond du tac-au-tac aux attaques perpétrées contre sa personne…
Marc Ravalomanana, à travers la voix de son avocat Me Hasina Andriamahadison, a tenu à répliquer aux allégations publiées par voie de presse, la semaine dernière, faisant état de non-validité du contrat de cession signé par le ministre de l’agriculture, de l’élevage et de la pêche, Panja Ramanoelina. Dans une déclaration faite hier au QG de Tiko, sis à Bel’Air, Me Hasina Andriamahadison a rappelé que le ministre en question n’aurait pas eu compétence en matière de cession de terrain domanial suite à la promulgation de la loi 2008-014 du 23 juillet 2008, stipulant dans son article 26 que seul le ministre chargé des domaines et le préfet de région sont habilités à signer des contrats de cession de terrains domaniaux. Afin de lever toute ambiguïté, Me Hasina Andriamahadison, avocat de la société Tiko Agri Sarl, a tenu à préciser, documents à l’appui, que le contrat de cession sus-mentionné a été signé le 24 juin 2008 et non le 24 juillet 2008, comme il a été indiqué. En conséquence, Tiko Agri Sarl estime qu’aucune argumentation n’est opposable à la validité du contrat en question qui ne saurait être régie par les dispositions de la nouvelle loi. Me Hasina Andriamahadison a ajouté que les procédures exigées en la matière ainsi que les conditions de cession ont entièrement été respectées. Dans cette même optique, le juriste exige à ce que les nouveaux soit-disant contractants attestent la véracité du bail à travers un contrat de cession en bonne et due forme, n’ayant pas fait l’objet d’une procédure saugrenue.
Dans l’ultime conviction que l’État de Droit existe bel et bien à Madagascar, Tiko Agri Sarl place totalement sa confiance en la justice et envisage, dès que les conditions s’y prêtent, d’engager des actions en justice. L’objectif pour la société de Marc Ravalomanana étant de réclamer ses droits légitimes.
L.R
Imprimer
