Abattoir d’Ankadindratombo : Les explications du ministre Anthelme Ramparany
« Le ministère de l’Élevage n’a aucun rôle à jouer dans la gestion ni dans un quelconque contrat de gestion d’un abattoir communal. Notre rôle est d’accompagner les abattoirs dans le respect des normes, notamment sanitaires et environnementales ». Ces propos sont d’Anthelme Ramparany, ministre de l’Élevage, en réaction aux problèmes, sur fond de corruption, de l’abattoir d’Ankadindratombo. L’affaire est instruite devant la Chaîne Pénale Anti-Corruption. Un dossier qui incrimine des employés et des responsables du bureau la Commune rurale d’Alasora.
Apporter cette précision a été une occasion pour le ministre de l’Élevage de souligner les priorités de son département. Il a soulevé, entre autres, l’importance du respect des normes techniques et environnementales dans le pays en matière d’élevage. Il a ainsi réfuté les accusations mal fondées, de ces derniers temps, en ce qui concerne les prises de décisions allant à l’encontre du développement économique du pays. « Nous imposons le respect des normes afin de préserver à la fois nos cheptels, mais surtout, la santé de la population malgache », a souligné Anthelme Ramparany.
Le ministre de l’Élevage s’est basé sur l’étude expresse, menée par son département, ayant démontré une consommation quotidienne de 1.000 zébus à Madagascar. Ce qui ne permet à notre pays d’exporter que 192 têtes par jour afin de préserver le cheptel bovin du pays.
L’abattoir de Toliara reste jusqu’à présent fermée suite à une décision prononcée au début de cette année par le ministère de l’Élevage pour non respect des normes requises. Jusqu’ici, les dirigeants de cet abattoir de Toliara n’ont toujours pas répondu aux rappels du ministère.
Marc A.
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