Accusations de provocation : Le MAPAR se défend…
Le groupement politique MAPAR réfute les accusations de provocation contre le régime, insinuées par certains parlementaires. Des accusations qui font suite aux déclarations d’Andry Rajoelina du 11 décembre dernier à Ambodivona.
Irmah Naharimamy, députée MAPAR élue de Mahanoro, a souligné que les déclarations de l’ancien président de la Transition visaient à interpeller le régime actuel sur les risques de dérive. En utilisant la citation malgache : « ny zaza tiana tsy itsitsiana rotsakazo », cette députée du MAPAR a fait savoir qu’il fallait dénoncer les imperfections si l’on veut s’assurer d’un avenir meilleur pour la population malgache, a-t-elle souligné.
Toutefois, Irmah Naharimamy a fait savoir la position du MAPAR sur l’échiquier politique du pays. D’après elle, le MAPAR a beaucoup contribué à l’élection du Président de la République. « Il fait partie de notre famille politique », a-t-elle indiqué.
Au sujet des différentes critiques formulées par un député MAPAR, la fin de la semaine dernière, portant accusation de l’ancien numéro un d’Ambohitsorohitra, Irmah Naharimamy se demande si célébrer une date, et non des moindres, peut-il être qualifié de provocation…
Elle a, en revanche, rappelé que le MAPAR adopte un principe bien ordonné, mais que certains parlementaires avaient le « culot » de se retourner contre ce principe. « Il ne faut pas oublier que tous les députés MAPAR avaient été appuyés par l’ancien Président de la Transition dont le diminutif de son nom a constitué l’appellation de notre groupement », a-t-elle évoqué. Une occasion pour elle de s’indigner de l’attitude de ces députés…
En ce qui concerne le soutien des candidats à la présidentielle à la commémoration de l’anniversaire de la Quatrième République, la députée de Mahanoro précise que ces gestes sont louables. D’ailleurs, ces candidats étaient parmi les 5 premiers dans la course à la tête de l’État.
Marc A.
