Jour J pour le concours d’entrée à l’Ecole nationale de l’administration pénitentiaire ENAP. Ils sont 9.200 à avoir déposé leurs candidatures et 500 seront recrutés. « Les épreuves écrites se poursuivront pendant trois jours. Les candidats auront à traiter un sujet d’ordre général, l’histo-géo, un test psychotechnique ainsi qu’une épreuve de Malagasy » a précisé hier, Désiré Razafintsalama, directeur de l’ENAP et président du jury.Le défi est de faire en sorte que le concours soit transparent, sans aucune corruption. Des caméras de surveillance ont été installées dans tous les endroits stratégiques. « Outre le renforcement des mesures de sécurisation, les différents acteurs et responsables dans la tenue de ces épreuves sont garants de la crédibilité du concours » a enchaîné notre interlocuteur. Cela a été organisé par Oméga Rafaly, directeur des inspections pénitentiaires et co-président du jury.Des consignes strictes ont été transmises aux chefs de centre et superviseurs représentant l’ENAP et le ministère de la Justice dans les 14 centres répartis dans le pays. Une fois les épreuves écrites terminées, les copies seront centralisées dans la capitale pour être ensuite acheminées à Antetezambaro Toamasina.
Une collaboration de l’ENAP avec le Bianco a par ailleurs permis un transfert de compétence sur la sécurisation de ce concours administratif. Le Projet d’appui à la justice à Madagascar PAJMA à travers l’AFD a également prêté main forte en différents matériels (caméra de surveillance et autres).
Un appel a été lancé aux candidats et leurs proches pour qu’ils ne se laissent pas berner par des individus qui prétendent avoir les moyens de les faire admettre au concours par la corruption. Les responsables se veulent rassurants et insistent sur la transparence du concours.
Claudia R.
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