Adultère : Une dizaine de plaintes reçue chaque mois
La PMPM ne s’occupe pas que des affaires d’enfants exploités sexuellement ou détournés. Elle s’occupe également de celles des adultes. Comme de l’adultère par exemple…
La police des Mœurs et de la protection des mineurs de Tsaralalana reçoit une cinquantaine de plaintes pour adultère en quatre mois, soit une dizaine de plaintes tous les mois, a fait savoir le commissaire Fidy Andriamiandra, de la PMPM de Tsaralàlana.
Depuis certains temps, l’adultère est devenu un phénomène, un mode de vie pour les hommes. Ainsi, si l’on pensait toujours, à tort ou à raison, que ce sont toujours les hommes qui ne sont pas satisfaits de leurs partenaires et vont chercher ailleurs, les femmes entrent également dans ce jeu. Mais la majorité des victimes d’adultère sont toujours les femmes.
Conformément au Code pénal, l’article 336 et celui 337 stipulent que l’adultère d’une femme ou du mari ne peut pas être dénoncé que par le mari ou par la femme uniquement. Ainsi, les mêmes peines sont infligées à la complice du mari ou celui de la femme.
Force est de constater que certaines victimes osent porter plainte contre leurs conjoints ou conjointes en cas d’adultère, si auparavant les générations anciennes estimaient qu’il ne fallait jamais raconter les problèmes du foyer ou du couple à autrui, selon le vieil adage malgache «Ny tokantrano tsy hahahaka».
La loi punit l’adultère de 3 mois à un an d’emprisonnement ferme, avec amende de 200.000 à 3 millions d’ariary. Par ailleurs, la loi matrimoniale malgache stipule que l’adultère est un des motifs susceptibles de justifier l’enclenchement d’une procédure de divorce.
JR
