Affaire Antsakabary : La CNIDH attend les réactions des autorités
Quelque peu éclipsée par des dossiers plus «brûlants», l’affaire Antsakabary est de nouveau remise sur le tapis. La Commission CNIDH insiste sur la nécessité de faire la lumière sur cette affaire et ne veut donc pas lâcher prise.
La Commission Nationale Indépendante des Droits de l’Homme (CNIDH) par la voix de sa présidente Mireille Rabenoro, exige la transparence et le respect du droit à la vérité dans l’affaire Antsakabary. Plus de trois mois après l’incendie de 487 maisons d’habitation de plusieurs villages de la Commune d’Antsakabary et ayant causé la mort d’une veille dame, l’enquête tourne au ralenti et personne n’est inculpée, contrairement au meurtre des deux policiers qui avait précédé cette affaire. La CNIDH souhaite que la lumière soit faite sur cette affaire, réciproque avec celle du meurtre des deux policiers.
Mireille Rabenoro a rappelé que la CNIDH avait mené une enquête spéciale à Antsakabary. La commission avait présenté son rapport aux différentes Institutions de la République dont la Présidence, la Primature ainsi que les différents ministères concernés par l’affaire Atsakabary. Cette commission avait condamné l’acte et démenti la version selon laquelle le feu aurait été déclenché par une aliénée mentale. La CNIDH avait relevé des violations graves des droits humains. La CNIDH attend en ce moment les réactions des responsables avant d’entamer une nouvelle procédure.
Manque d’infrastructures adaptées aux personnes en situation de handicap
Les Autorités publiques doivent prendre en compte le problème et aider au financement d’infrastructures adaptées à tous. Les handicaps sont différents, donc les aménagements et doivent également l’être. Rampes d’accès pour fauteuils, transports… autant de domaines qui nécessitent des améliorations à Madagascar d’après le constat de la CNIDH. D’ailleurs, quelques lois doivent être adoptées pour permettre une intégration plus simple des personnes en situation de handicap.
Des lois ont été votées pour sensibiliser la société. A Madagascar, force est de constater que trop peu ou presque inexistantes d’infrastructures permettent aux personnes en situation de handicap d’accéder aux édifices religieuses, aux établissements scolaires et aux bureaux de vote. En vue de promouvoir le respect des droits humains en général, une séance de sensibilisation des députés a été organisée, hier, au palais de Tsimbazaza.
Vola R
