Affaire Antsakabary : La population locale ne lâche pas prise
La population d’Antsakabary ne lâche pas prise. Elle veut que toute la lumière soit faite sur la mort d’une femme âgée, brûlée vive durant l’incendie de 487 maisons et d’une église, des destructions de biens et des tortures perpétrées par la Police nationale. Les victimes de cette affaire ont engagé Me Arlette Rafanomadio, avocate au barreau de Madagascar, pour leur défense au niveau des juridictions nationale et internationale (Tribunal Pénal International-TPI).
Accompagnée par ses collaborateurs, cette avocate s’est rendue, la semaine dernière, à la Commune rurale d’Antsakabary, District de Befandriana, afin de mener des enquêtes sur place. L’avocate avait contacté les victimes et ceux qui vont témoigner. Un rapport sera ensuite présenté à l’instance internationale, notamment à des ONG pour la défense des droits de l’Homme et au TPI. La Commission Nationale Indépendante des Droits de l’Homme (CNIDH) avait déjà relevé des violations graves des droits humains.
L’enquête officielle sur l’affaire Antsakabary est toujours au point mort. Aucune poursuite n’a été menée jusqu’ici. La population locale envisage, par conséquent, de porter plainte aux différentes instances judiciaires aux niveaux national et international.
Vola R
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