La conseillère municipale d’Antananarivo Clémence Raharinirina a bénéficié d’une liberté provisoire jeudi en attendant son procès du 2 mai prochain. Clémence Raharinirina est accusée de trouble à l’ordre public et d’organisation de manifestation interdite sur la voie publique. Son audition au parquet d’Anosy s’est déroulée tout l’après-midi et n’a pris fin qu’à 18 heures. La matinée de jeudi, elle a été convoquée par la gendarmerie pour enquête.
En effet, elle avait été à la tête d’un mouvement de revendication des taxis-ville samedi, pour dénoncer une tentative de légalisation des taxi-motos à laquelle elle s’oppose fermement. Cette manifestation lui a valu une arrestation.
La conseillère municipale et non moins présidente de l’association des taxis-ville d’Antananarivo (FTAR) a comme avocat, Me Henintsoa Rajeriarison qui n’est autre qu’une des avocates du cabinet de Me Olala. Me Henintsoa Rajeriarisoa avait exprimé sa consternation vis-à-vis de la procédure adoptée à l’endroit de sa cliente. Elle estime en effet que la convocation adressée à Clémence Raharinirina ne comportait pas d’objet. En outre, avant d’entrer au parquet du tribunal, ni l’avocate ni sa cliente ne connaissait l’identité du plaignant dans cette affaire. De l’avis de l’avocate, il y a vice de procédure.
Des représentants des partis politiques de l’opposition, notamment des députés et des conseillers municipaux du parti TIM et des ténors du parti HVM, ainsi que les leaders de la plateforme RMDM ont été aperçus hier aussi bien devant la brigade de recherche Fiadanana que devant le tribunal d’Anosy.
Marc A.
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