Une forte délégation, composée de hauts responsables de la gendarmerie nationale, de la police nationale et de l’armée, ainsi que les autorités locales, se sont rendus hier au domicile de la famille de l’individu décédé samedi, à Tsarafaritra, dans la commune d’Imeritsiatosika pour présenter leurs condoléances à la famille.
En réaction à l’affaire Imerintsiatosika, la gendarmerie nationale a indiqué qu’une enquête a été ouverte et qu’elle est entièrement disposée à prendre les mesures qui s’imposent contre ses propres éléments si leurs responsabilités dans cet incident venaient à être prouvé, tout en rappelant que ceux qui ont lancé les rumeurs à l’origine de l’attaque de la caserne aussi bien sur les réseaux sociaux que sur les médias audiovisuels seront poursuivis conformément à la loi.
Selon un rapport émanant de la gendarmerie nationale, de janvier 2020 au 24 décembre dernier, 97 autorisations de poursuite d’éléments de la gendarmerie nationale ont été signées. 41 éléments de la gendarmerie ont été placés sous mandat de dépôt. 10 gendarmes ont été condamnés et enfin une soixantaine n’ayant pas respecté le code d’éthique, ont reçu des sanctions disciplinaires.
Le Secrétaire d’Etat à la Gendarmerie, le général Richard Ravalomanana, s’est toujours montré intraitable par rapport aux brebis galeuses et se défend de tout corporatisme, en mettant notamment en avant les mesures pénales et disciplinaires prises contre certains éléments récalcitrants.
L.R
