Le lanceur d’alertes Jeannot Randriamanana a bénéficié hier d’une liberté provisoire après plus de deux mois de prison. Il a été condamné en mars dernier à une peine de 2 ans d’emprisonnement ferme pour diffamation et outrage aux membres du parlement et à des fonctionnaires d’Etat ainsi que pour usurpation d’identité.
Cet enseignant du GEG de Mananjary et membre fervent de l’antenne régionale de l’Observatoire indépendant des droits économiques, sociaux et culturels de Mananjary (OIDESCM) a été arrêté en février dernier pour avoir dénoncé sur les réseaux sociaux la mauvaise gestion présumée et le détournement par les autorités publiques de l’aide humanitaire destinée aux populations sinistrées des cyclones Batsirai et Emnati, dans le district de Nosy Varika.
Des organisations de défense des droits humains sont récemment montées au créneau pour exiger des autorités sa remise en liberté sans condition. Elles ont également revendiqué l’annulation du verdict le condamnant et d’abandonner définitivement toutes poursuites et charges qui pèsent sur lui. Elles estiment que Jeannot Randriamanana n’a fait qu’exercer, sans violence, ses droits à la liberté d’expression et d’information.
L.R
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