Affaire pierre précieuse : “Masopiso” Les victimes porteront plainte à nouveau
Les victimes de l’affaire d’escroquerie présumée sur la transaction d’un chrysobéryl, connu sous la dénomination de « masopiso » de 30 grammes, vont à nouveau porter plainte auprès du doyen des juges. C’est ce qu’a déclaré Maître Willy Razafinjatovo dit Olala, leur avocat, lors d’une conférence de presse qu’il a donnée hier au restaurant « Mon Goûter » d’Andrefan’Ambohijanahary. Ces individus se disent insatisfaits de la décision de Justice. La Cour avait non seulement classé « sans suite » le dossier, mais elle a également précisé que l’affaire revêtait un caractère commercial et non pas pénal…
Les propriétaires de la pierre précieuse sus citée avaient saisi l’étude de Me Olala, suite à l’acquittement des personnes impliquées dans cette affaire dont les 2 ressortissants sri-lankais. Ces derniers devraient rentrer dans leur pays d’origine, alors que la pierre, qui leur appartiendrait, n’a pas encore été retrouvée.
L’avocat des plaignants a ainsi sollicité l’intervention du Premier Ministre et de l’ensemble de l’administration dans ce dossier. Cet intercesseur estime en effet que ce sont les droits du « petit peuple », comme il l’a avancé, qui sont piétinés. « L’État a le devoir de protéger les faibles », a précisé Me Olala.
Rappelons que les propriétaires du chrysobéryl, objet du conflit, avait mis sous scellés auprès de ces étrangers leur marchandise contre une somme de 40 millions d’Ariary. Une somme qui devait être augmentée si un compromis de prix de vente était trouvé.
Finalement, l’affaire a tourné court lorsque les étrangers en question avaient refusé de leur livrer la pierre, alors que les plaignants voulaient rendre la somme d’argent qui leur avait été remise.
Marc A.
Imprimer