L’affaire Ambohitrimanjaka continue son cours. Le sang a coulé et la situation ne semble pas s’améliorer. Toutes les parties prenantes quant à cette situation devrait trouver une solution sans plus attendre afin de préserver la paix dans le pays.
Des échauffourées entre les forces de l’ordre et les habitants d’Ambohitrimanjaka ont éclaté hier en fin d’après-midi. Selon le témoignage des habitants, des tirs de grenades lacrymogènes ont été vus sur les lieux. Ils soutiennent qu’une dizaine d’arrestations ont eu lieu et trois blessés constatés, dont un blessé par balle. Les blessés, du camp des manifestants ont été amenés à l’hôpital selon les informations recueillies sur place. Mamy Rabenirina, député élu dans le district d’Ambohitrimanjaka, a quant à lui indiqué que le transport des blessés à l’hôpital s’avérait très difficile du fait que les forces de l’ordre ont érigé des barrages sur la route menant vers Ambohitrimanjaka. Des informations émanant de la gendarmerie indique que quatre de ses éléments ont été blessés, lesquels ont été amené à l’hôpital militaire de Soavinandriana.
Joint au téléphone, ce parlementaire a expliqué que les habitants ont formé un bloc pour empêcher la mise en place d’un pont sur le lieu, selon une décision du gouvernement en rapport avec le projet Tanamasoandro. Ces habitants ont en effet déjà déclaré qu’ils ne reculeront devant rien pour protéger leurs rizières. L’Etat par ailleurs a décidé de remblayer des rizières dans cet endroit afin d’initier la première phase du projet Tanamasoandro.
Du côté de la gendarmerie, des arrestations des commanditaires de ces troubles ainsi que des personnes ayant causé les blessures de ses éléments sont programmées. Des éléments de la gendarmerie y ont encore été placés en alerte durant toute la nuit.
Des affrontements sont encore à craindre ce jour puique des habitants d’Ambohitrimanjaka, d’Ambohidrapeto envisagent de tenir une manifestation. Les contestations semblent se généraliser.
Velo Ghislain
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