Le ministère de l’Agriculture et de l’élevage et le syndicat malgache d’agriculture biologique (SYMABIO) ont présenté ce jour l’avant projet de loi sur l’agriculture biologique. A la suite des assises nationales sur l’agriculture biologique en décembre 2017, il a été décidé d’élaborer une loi dans le but de jalonner un futur cadre réglementaire propice au développement de l’agriculture biologique dans le pays. Ce type d’agriculture constitue une importante source de rentrée de devises pour le pays laquelle correspondait à 22.6 millions d’euros en 2012 et a atteint les 55 millions d’euros en 2017. Ce secteur implique près de 23.000 producteurs et 177 entreprises employant environ 7.000 personnes, sans oublier qu’il bénéficie d’une représentation professionnelle dont le syndicat malgache d’agriculture biologique, créé en 2011 et regroupant à ce jour 26 entreprises.
Selon le conseiller spécial du ministre de l’agriculture et de l’élevage, l’agriculture biologique présente de nombreux avantages aussi bien sur le plan économique que dans le domaine de la santé. «Les produits issus de l’agriculture biologique sont très chers sur le marché international. Des avantages énormes sur le plan économique sont attendus de par la pratique de ce genre d’agriculture», a déclaré le conseiller spécial du ministre. Il a également parlé de ces avantages sur la santé.
Le processus est appuyé par le projet Casef à travers la contribution du spécialiste en gouvernance des filières du projet Casef et la mobilisation des experts juristes, et ce jusqu’à l’adoption de la loi pour le développement de l’agriculture biologique. Cet avant projet de la loi sur l’agriculture biologique est ainsi le fruit de la concertation de toutes les parties prenantes du secteur agriculture biologique à Madagascar.
Velo Ghislain
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