Air Madagascar suit à la lettre le business plan établi. Suite à son partenariat avec le partenaire stratégique Air Austral, des efforts ont été déployés pour lui permettre de poursuivre son envol. La compagnie est par ailleurs prête à affronter la haute saison.
Le tribunal sur le litige commercial opposant Air France à Air Madagascar s’est déroulé le 09 avril dernier à Paris. Il y a eu plaidoirie, le jugement sera rendu dans le courant du mois de mai. «Nous restons optimiste par rapport à ce jugement. Nous attendons le jugement qui sera définitif pour les deux compagnies», confie Eric Koller, PCA de la compagnie nationale Air Madagascar.
L’on s’achemine actuellement vers la haute saison et Air Madagascar s’y prépare. Huit vols par semaine seront assurés dont 7 vols sur Paris et 1 vol sur Marseille. C’est un véritable défi pour la compagnie nationale avec un tarif attractif à partir de 690 Euros TTC. «Il n’est pas question de faire des vols à moitié plein. Il faut qu’on soit sur une bonne rentabilité». Cela témoigne de la volonté de la compagnie nationale à faire face à la concurrence et à prouver que le fleuron, le porte fanion national peut aller de l’avant.
Interrogé sur le bilan du premier trimestre, notre interlocuteur ne manque pas de préciser que les trois premiers mois de cette année ont été positifs. Air Madagascar suit avec progression le business plan pour parvenir au retour des fondamentaux après trois ans. Il s’agit de la ponctualité, la régularité et la sécurité. Il importe également d’apurer les dettes. A partir de là, la compagnie nationale aura un nouveau souffle. «Le développement du tourisme ira avec une compagnie nationale forte » et il faut que chacun y mette du sien.
“Il faut sauver nos filiales”
Eric Koller a par ailleurs mis l’accent sur la nécessité de sauver les filiales. Sofitrans selon ses dires a plusieurs casquettes comme le duty-free shop, le catering, le food and beverage, les hôtels d’Etat. Il faut sauver Sofitrans, toutefois il faut également sauver ses filiales qui appartiennent à la compagnie nationale. «S’associer à des professionnels, pourquoi pas, mais il faut rester majoritaire dans ces filiales. Nous sommes capables d’avancer, gérer un restaurant, un duty free, faire le repas à bord des avions… ». Le PCA d’Air Madagascar estime qu’il faut ré-habiller la mariée, rénover entre autres la cuisine, le restaurant, tout rebooster.
C.R
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