Air Madagascar : Rien de bien concret sur la sortie de l’annexe B
L’Aviation Civile de Madagascar et les autorités étatiques n’arrivent-elles pas à sortir Madagascar de l’Annexe B de l’aviation civile européenne ? La question se pose depuis un certains temps. Après avoir remplacé à 3 reprises le Directeur Général de l’ACM, l’on se trouve toujours dans la même situation.
Jusqu’à hier, les appareils de la compagnie Air Madagascar se trouvent toujours dans la liste des « transporteurs aériens faisant l’objet de restrictions d’exploitation au sein de l’Union Européenne ». La sanction est tombée le 19 Avril 2011. Une situation qui laisse la compagnie nationale dans une situation inconfortable, voire, chaotique.
Le maintien de la compagnie nationale malagasy dans l’annexe B se répercutera également dans l’organisation du sommet de la Francophonie, vu que plusieurs délégations européennes sont sensées emprunter ses services. Les questions sécuritaires sont, entre autres, remises en causes avec cette situation. Par ailleurs, des manques à gagner énormes pour Air Madagascar peuvent en résulter puisque bon nombre de délégations, notamment des fonctionnaires, vont emprunter les autres compagnies telles que Air France, Corsair ou encore Turkish Airlines. A cela s’ajoute la sortie d’Air Madagascar de la chambre de compensation d’où l’impossibilité pour les autres compagnies de vendre le ticket de notre compagnie aérienne nationale.
En somme, les responsables tant au sein du gouvernement qu’au sein de l’ACM doivent redoubler d’efforts pour essayer de coordonner leurs actions en vue de sortir Madagascar de l’annexe B. D’ailleurs, l’existence des sorties illicites des produits endémiques malgaches et les trafics depuis nos aéroports, notamment celui d’Ivato, s’ajoutent à ce problème qui ternit l’image de notre pays en matière de sûreté malgré les efforts de la société de sûreté aéroportuaire SAMADA.
Marc A.
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