Alliance Voahary Gasy : Une amende de 400 milliards Ariary pour les trafiquants d’espèces endémiques
«Les trafiquants illicites de tortues, notamment si elles sont qualifiées d’espèces endémi-ques, en voie de disparition, encourent une peine de prison de 2 à 10 ans, assortie d’une amende pouvant aller jusqu’à 400 millions d’ariary», a fait savoir Bertillon Randrianirina, juriste au sein de la plateforme Alliance Voahary Gasy (AVG) hier, par rapport au procès du trafiquant de tortue endémique sur Facebook, qui devra se dérouler ce jour au tribunal d’Anosy.
L’AVG revendique effectivement une décision ferme, une peine sévère et exemplaire à l’encontre des personnes incriminées dans cette affaire d’exportation illicite de tortues endémiques.
Joely Razakarivony, Coordinateur du projet ALARM a noté qu’à travers ce programme, des travaux de plaidoyer ont d’ores et déjà été menés en vue d’endiguer ce phénomène qui tend à prendre de l’ampleur. Dans cette optique, le ministère de la Justice, la Direction Régionale des Forêts, le procureur de la République ainsi que l’ONG Durel ont été saisis. Une manière également pour l’AVG de tirer la sonnette d’alarme sur la recrudescence des pillages de nos ressources naturelles.
Est-il nécessaire de rappeler que le commerce illicite d’animaux en voie de disparition est qualifié de délit grave ? Pour illustrer l’ampleur du phénomène, l’AVG a annoncé qu’une tortue de type Radiata est proposée à 250 $, soit 750 000 ariary, avant d’être revendue à 2000 $, soit 7 500 000 Ar en Thaïlande. Ce prix est multiplié par 2 pour les tortues de type Angonoke qui, une fois arrivées à l’étranger, servent, dans la plupart du temps, d’animaux de compagnie.
L.R
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