Amparibe Akif Djaffarally : le propriétaire de Conforama kidnappé pendant son jogging
Après quelques moments d’accalmie, voici que les kidnappings reviennent. Le fait qui nous intéresse concerne, comme toujours, la communauté indo-pakistanaise et touche une des personnalités de la capitale : le propriétaire de Conforama…
Akif Djaffarally, propriétaire de la boutique Conforama, spécialisée dans le domaine de la sonorisation et de l’électro-ménager, ayant pignon sur rue dans le quartier de Tsaralalana, a fait l’objet d’un kidnapping hier matin, alors qu’il effectuait son jogging matinal avec son épouse dans un collège sis à Amparibe. Les faits sont survenus aux environs de 6h30 du matin.
Selon les témoignages récoltés sur place, six individus ont fomenté l’enlèvement. Trois d’entre eux ont fait irruption dans la cour de l’établissement, munis d’armes de guerre, à savoir des pistolets automatiques. Les précisions qui nous ont été avancées font également état d’un individu armé d’un fusil Kalachnikov. Il s’agit visiblement d’une mission préparée au millimètre près. Avec leurs armes, les ravisseurs ont dissuadé les agents de sécurité de l’établissement et maîtrisé le garde du corps des époux Djaffarally. L’agent de police, en charge de la protection rapprochée de l’opérateur économique, s’est même vu déposséder de son arme sans qu’il n’ait eu le temps d’en faire usage. Les bandits se sont ensuite emparés d’Akif Djaffarally avant de monter dans une Renault Espace, moteur allumé et prêt à démarrer, avec trois autres individus à l’intérieur avant de se fondre dans les artères de la capitale. Les ravisseurs ont auparavant pris soin de prendre la clé du véhicule des époux Djaffarally dans le but de couvrir leur fuite.
Les forces de l’ordre ont investi les lieux du crime après avoir été prévenues, pour les procédures d’usage. L’enquête a été ouverte à propos de cette affaire de rapt.
À l’heure où nous mettons sous presse, les ravisseurs ne sont pas encore entrés en contact avec les membres de la famille d’Akif Djaffarally en vue d’éventuelles revendications. De source bien informée, nous avons appris que la famille de la victime n’a pas encore porté plainte.
L.R
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