Une fois n’est pas coutume. C’est dans cet esprit que les Forces de l’ordre ont réagi aux manif quasiment quotidiennes du K25. En effet, si les attroupements étaient permis une fois, ils n’en seront pas de même tous les jours !…
Manifestation avortée pour le K25 hier. Contrairement à la veille, les Forces de l’ordre n’ont pas quitté le parvis de l’Hôtel de ville hier, une situation qui a empêché les manifestants de pénétrer dans les lieux. En dépit de multiples tentatives de pourparlers avec le commandant de groupement de la Gendarmerie Analamanga, le colonel Jean Anissé Randrianarivelo, la situation ne s’est pas décantée. Le face à face des éléments des Forces de l’ordre avec les manifestants a duré toute la matinée et les hommes en tenue n’ont pas concédé le moindre compromis.
Empêchés par les Forces de l’ordre d’accéder au parvis, les meneurs de la manifestation, suivis de leurs partisans, se sont décidés, dans l’après-midi, de se rendre à Tsimbazaza pour rencontrer le préfet de police dans son bureau. Mais arrivée sur place, cette délégation n’a pu rencontrer le préfet qui, selon les explications de son secrétaire, était en réunion hors de son bureau.
Après cette vaine tentative de rencontrer le préfet, les dirigeants ont invité leurs partisans à quitter les lieux « afin de prévenir tout acte de sabotage ou d’infiltration », selon les explications apportées par le député Félix Randriamandimbisoa à tous les manifestants qui les attendaient non loin du bureau de la Préfecture.
Velo Ghislain
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