Andrainarivo : L’avant- projet du Code de la Communication validé, hier
L’avant projet du Code de la Communication a été approuvé hier au Panorama Andrainarivo par l’ensemble des acteurs du secteur, notamment par les professionnels opérant dans le monde de la communication et de l’information médiatisée. Toutefois, plusieurs amendements ont été apportés au draft initial, fruit des 2 ateliers régionaux d’Antsirabe et de Mahajanga, au début de ce mois d’Avril.
Les propositions du Groupement des Éditeurs de Presse et d’Information Multimédia de Madagascar (GEPIMM) ont été, en majeure partie, prises en compte. Il s’agit entre autres de la validité des licences d’exploitation audiovisuelle et de l’adjonction d’un membre de la presse écrite au sein de l’Autorité Nationale de Régulation de la Communication Médiatisée (ANRCM). Toutefois, le groupement suscité émettra certaines réserves sur ce projet de texte ce jour.
Le grand point de ce projet de code est la dépénalisation des délits de presse qui a été le fruit d’un combat des journalistes et des professionnels du métier depuis près de 20 ans. Cela ne touchera pas les crimes prévus par le code pénal, notamment les formes de provocation pouvant porter atteinte à la société.
Vonison Andrianjato, le ministre de la Communication, de l’Information et des Relations avec les Institutions, s’est réjoui de cette démarche qui touche à sa fin après plusieurs années de préparation. Le but est d’arriver à harmoniser la société et les générations futures et à écarter les divisions dans la mise en œuvre de ce texte, a-t-il souligné dans son discours d’ouverture.
Guy Laurent Ramanakamonjy, le Directeur général dudit ministère, a souligné que plusieurs innovations ont été apportées dans ce projet de code. Des innovations qui permettront aux professionnels du métier d’exercer convenablement au profit de la population malgache.
Henry Rabary Njaka, le Directeur de Cabinet du Président de la République, a jugé importante la journée d’hier puisqu’elle permettra d’asseoir la liberté d’informer et la protection du métier des journalistes.
Marc A.
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