Une heure à une heure et demie pour effectuer, en voiture, le trajet d’Ankorondrano à Antanimena… Vous ne le croiriez sans doute pas, mais c’est pourtant la réalité. Hier, parcourir l’axe Ankorondrano en voiture relevait d’un exploit.
Depuis quelques mois, les embouteillages font partie du lot quotidien des Tananariviens. Mais force est de constater que ceux d’hier étaient réellement infernaux au point de soulever la grogne des usagers de la route et des transports publics. Dès 06h hier, de longues files de voitures, pare-chocs contre pare-chocs avançaient au pas. Leurs occupants prenaient leur mal en patience sur tout le trajet d’Ankorondrano à Antanimena, jusqu’à Soarano, entre autres, en se demandant s’ils vont finir par arriver à destination au terme de quelque 2 heures d’attente dans les embouteillages. Des passagers des taxibe, pour leur part, ont préféré descendre de voiture et terminer le trajet à pied. «C’est vraiment une perte totale pour nous, transporteurs, car nous consommons deux fois plus de carburant que d’habitude alors que pour les passagers se raréfient. Ils préfèrent aller à pied que de perdre des heures à attendre dans le bus», a fait savoir un conducteur de taxibe.
Les travaux d’élargissement des chaussées constituent la cause de ces embouteillages monstres. Les usagers de la route approuvent ces travaux, mais suggèrent qu’ils soient effectués la nuit afin de ne pas encombrer la circulation. Notons que pour l’extension du tronçon de 800 mètres de route d’Alarobia, les travaux sont achevés à 70%, selon un technicien. Cette partie de route sera opérationnelle dès la semaine prochaine avant l’arrivée du Pape François.
Jemima R
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