Une tragédie de plus en ce début d’année. Outre les épidémies de peste et de rougeole, les agitations causées par la politique, voilà que le feu y met aussi du sien.
Janvier 2016, janvier 2019. Trois ans exactement après le premier sinistre, la tragédie se reproduit à l’immeuble Société Trading de l’Océan Indien d’Ankorondrano près de l’ex-Village des jeux. Cette fois, cinq entreprises sont victimes de l’incendie. Les locaux du Groupe RLM Communication ont également pris feu.
Selon les informations recueillies, l’incendie s’est déclaré hier vers 01h30 dans le bâtiment de la STOI, plusieurs bureaux sont ravagés par les flammes dont les locaux du groupe RLM Communication qui regroupe les quotidiens La Dépêche, Ligne de Mire, Triatra, Le Citoyen et la presse en ligne 24h Mada et On Air Radio, La Chasse Info…
Les sapeurs pompiers ont reçu un appel vers 01h55 mn. Les unités d’Anosivavaka, Andravoahangy, Tsaralalana se sont alors dépêchées de maîtriser les feux. Entretemps, les flammes ont déjà pris possession des toits des bureaux de l’étage. « L’opération a duré trois heures pour maitriser les feux et les empêcher de se propager aux autres bâtiments », a précisé le Commandant de la Compagnie.
Selon les premières constatations, le foyer s’est déclaré dans les bureaux de RLM Communication, les flammes se sont aussitôt propagées.
Cet incendie n’a fait aucune victime humaine. Toutefois les dégâts matériels sont énormes. Tous les appareils tels qu’ordinateurs et accessoires, mobiliers sont réduits en cendres. « Une centaine de milliards de perte est enregistrée », d’après le premier bilan présenté par Andry Rakoto, Rédacteur en chef du quotidien TRIATRA. Par ailleurs, des vols d’ordinateurs portables ont été signalés dans les bureaux de RLM Communication.
Une enquête est ouverte afin de déterminer la véritable origine de cet incendie.
Une centaine d’employés travaillent chez RLM Communication. Selon les informations recueillies auprès des employés de RLM Communication Gasikara Fenosoa, leur employeur et non moins PDG du Groupe RLM, Mbola Joseph Rajaonah a souligné qu’aucun chômage technique n’est à craindre. Ces derniers envisagent de se remettre au travail dans les plus brefs délais.
OJM
Devant cette nouvelle tragédie, le président de l’Ordre des Journalistes de Madagascar Gérard Rakotonirina n’a pas tardé à réagir. « Le président et les membres du Bureau de l’OJM condamnent tout acte de criminalité lié à cette affaire, s’il s’agit d’un acte criminel, ou serait associé à une quelconque idéologie politique destinée à nuire à autrui ».
Gérard Rakotonirina rappelle à tous les journalistes de travailler dans le respect de l’éthique et de la déontologie, dans le professionnalisme et de faire preuve de solidarité et d’esprit de cohésion.
Je mima R
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