Année 2014 : Baisse de 13% des importations
Si nous avions importé 410.373 tonnes de riz durant la période 2012-2013, le volume de riz importé pour la période 2013-2014 était de 363.423 tonnes, soit une baisse de 13%, selon les données recueillies auprès du Ministère de la Commerce et de la Consommation. Cette baisse des importations a été rendue possible, grâce à l’augmentation de la production rizicole. La production de riz blanc était en effet de 1.977.000 tonnes en 2013 et a atteint 2.163.903 tonnes en 2014, soit une hausse de 9%. Si la production continue sa montée, nous pourrions relever le défi de l’autosuffisance alimentaire.
Le riz est l’aliment de base des Malgaches. La production locale, à elle seule, ne permet pas de satisfaire la demande, d’où la nécessité d’importer. La consommation moyenne de riz de la population malgache est estimée à 97kg/personne/an.
L’Observatoire du Riz permet de recueillir toutes les données importantes sur la filière rizicole, notamment le volume de production. Il s’agit en effet d’un système d’information sur le marché du riz, rattaché à la Primature à travers le PADR (Le Plan d’Action pour le Développement Rural). L’Observatoire est chargé de collecter et de diffuser les informations pour les producteurs et les opérateurs, d’appuyer les décideurs par des notes d’aide à la décision et d’appuyer le pilotage de la filière riz.
C’est à partir de ces données-là que l’on peut déterminer le volume à importer. Faut-il rappeler que pour le riz, il n’y a pas de taxe à l’entrée ?
L’une des missions qui incombent au Ministère du Commerce et de la Consommation est de faire un suivi régulier des stocks, notamment dans les zones frappées par les catastrophes naturelles et qui enregistrent de nombreux sinistrés afin d’éviter une éventuelle rupture, a laissé entendre le ministre Narson Rafidimanana. Ce suivi est possible grâce aux différents démembrements de ce département, pour ne citer que les directions régionales du commerce et de la consommation.
Il arrive en effet que des opérateurs soient tentés d’augmenter, voire de doubler le coût de leurs marchandises à cause de l’inondation qui sévit dans leur localité. Le Ministère du Commerce et de la Consommation joue ainsi un rôle prépondérant.
C.R
