Antananarivo : Le torchon brûle entre la CUA et la Police Municipale
Le bras de fer est engagé entre les responsables de la Commune Urbaine d’Antananarivo et les membres de la Police Municipale. Ces derniers dont des syndiaclistes menacent de réagir si les sanctions prononcées contre eux ne sont pas levées…
Face aux lettres de demande d’explications adressées par les responsables de la Commune Urbaine d’Antananarivo aux dirigeants du Syndicat de la Police municipale, ces derniers ont observé une grève d’avertissement hier. Des 268 policiers municipaux, seuls 95 ont assuré un service minimum hier. « Si la Commune Urbaine d’Antananarivo veut des explications, elle n’a qu’à adresser une DE aux 268 policiers municipaux », explique un des grévistes. En effet, selon les grévistes, c’est tout le corps de la Police municipale qui est derrière leur mouvement de revendications.
Cette situation fait suite à la démarche du syndicat de demander à la société Easy Park de retirer l’emblème de la Police municipale des papiers de contravention délivrés par les agents d’Easy Park.
Les revendications des grévistes portent maintenant sur trois axes. Primo, la Police municipale revendique toujours l’enlèvement de leur emblème des fameuses contraventions d’Easy Park. Secundo, elle en appelle au respect strict des droits syndicaux. En effet, toujours d’après les grévistes, leur démarche est purement une revendication syndicale. Tertio, elle demande l’arrêt des intimidations provenant des responsables de la CUA.
Après ces 24 heures de grève d’avertissement, le syndicat attend la réaction des dirigeants de la mairie. Faute de solution, la manifestation pourrait se durcir la semaine prochaine, toujours d’après les grévistes hier à Anosipatrana.
Velo Ghislain
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