Bien que ratifiés par Madagascar, les droits des enfants sont encore loin d’être intégralement respectés dans notre pays. A preuve, bon nombre d’enfants malgaches en âge d’être scolarisés, ne le sont toujours pas.
Antananarivo compte plus de 2 000 enfants en situation dite «de rue» et qui n’ont pas d’autre foyer que la rue. Ces enfants deviennent ainsi vulnérables. «Ces enfants sont donc privés de leurs droits et marginalisés au sein de la société», a souligné Mahery Rabearimanana, Coordinatrice de Projet de la Plateforme de la Société Civile pour l’Enfance.
Par son projet «Promouvoir les droits des enfants vulnérables», financé par l’Ambassade de France, à travers le dispositif Mission pour l’Adoption Internationale, la PFSCE veut promouvoir les droits des enfants vulnérables en renforçant les capacités de ses associations adhérentes, en informant et en mobilisant le grand public des droits des enfants et en réalisant des actions de plaidoyer pour dénoncer les cas de violations des droits de l’enfant. Notons que la PFSCE regroupe actuellement 35 associations adhérentes.
Comme chaque année, la PFSCE célèbre la Journée Internationale des Droits de l’enfant le 20 novembre, cette célébration coïncide cette année à la célébration de ses 10 années d’actions. «Accompagnons les enfants vulnérables dans leur développement» tel est le thème choisi par la PFSCE pour cette célébration. En effet, les 20 et 21 novembre prochain, un atelier de présentation du projet PFSCE, suivi de la présentation des résultats des études sur l’Observatoire des médias, à l’INFP de Mahamasina, seront au programme. Des expositions seront ouvertes sur le long du mur du stade de Mahamasina. Un événement ouvert au public afin de sensibiliser, d’informer sur les droits de l’enfant. Des animations culturelles et éducatives seront au programme.
Cette manifestation est parrainée par le ministère de la Population, de la Protection Sociale et de la Promotion de la Femme, de l’UNICEF, de l’ASMAE ou Association Sœur Emmanuelle.
Jemima R
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