Assemblée Nationale : Le président ne peut pas quitter le pays
Le président de l’Assemblée nationale frappé d’une IST. Qui l’eut cru? Même si ce n’est pas une IST officielle, Dieu, que cela lui ressemble. En effet, mercredi dernier, il a du annuler son départ pour la France pour des motifs impérieux venues d’en haut lieu et de l’Hémicycle…
À quelques minutes de son embarquement, mercredi soir, Jean Max Rakotomamonjy, président de l’Assemblée Nationale a été prié de ne pas quitter le pays. Il a dû rentrer chez lui alors qu’il était déjà installé dans le salon VIP de l’aéroport d’Ivato, en attendant son embarquement dans l’avion qui devait l’emmener à Paris, pour assister au sommet sur le changement climatique COP21.
Selon les informations recueillies, cette décision de Jean Max Rakotomamonjy de rebrousser chemin fait suite à plusieurs demandes à la fois des députés et de certains responsables de l’Exécutif, nous a-t-on fait savoir. En effet, la situation tendue au sein de l’Assemblée Nationale pourrait être la raison de cette série de requêtes.
D’après des sources auprès de l’Assemblée Nationale, une menace importante de déstabilisation institutionnelle serait en gestation et qui demanderait la présence de son président pour essayer d’arranger la situation. L’absence du numéro Un de la Chambre Basse du parlement pourrait accélérer la mise en œuvre d’une motion de censure contre le gouvernement. Ce qui risque de générer, par la suite, une nouvelle instabilité institutionnelle.
En tout cas, le flou persiste autour de cet incident. D’après les informations recueillies, Jean Max Rakotomamonjy a voulu temporiser et avançait qu’un texte d’une grande importance devait être adopté à l’Assemblée Nationale.
Marc A.
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