Assemblée Nationale : Risque de dissolution après le 29 Décembre
Le pacte de responsabilité n’a pas encore vécu qu’il risque déjà d’être relegué au fond du tiroir. Divers bruits courent à l’Assemblée nationale, allant de l’enclenchement d’une motion de censure jusqu’à la dissolution dela Chambre basse…
Dans le camp de l’Exécutif, la dissolution de l’Assemblée nationale serait dans l’air. D’après des indiscrétions, cette dissolution devrait intervenir après les élections sénatoriales, soit à la fin du premier trimestre de l’année prochaine. Des députés se prépareraient même à des prochaines élections législatives. Des députés en parlent déjà, dans les coulisses, de cette dissolution sans pour autant le confirmer. Dans le rang des députés pro-régime, le malaise règne également. Ce qui pousserait le Président de la République à dissoudre l’Assemblée nationale.
Le bras de fer est maintenu entre l’Exécutif et le Législatif. La motion de censure contre le gouvernement refait surface. La dissolution de l’Assemblée Nationale plane également dans l’air.
Les députés sont peu nombreux à assister aux différentes réunions de l’Assemblée nationale. Il y a des fois où il n’y a même pas une vingtaine de députés qui assistent aux séances plénières d’adoption de lois. Un parlementaire a confié que le malaise persiste au sein de la chambre basse. La gestion de l’Assemblée Nationale en serait la principale cause.
De l’avis de ce parlementaire, le parlement est dans une session budgétaire en ce moment, c’est l’une des plus importantes lois qu’ils devront adopter.
Or, toujours d’après ce député, plus d’une vingtaine d’entre eux assistent à la COP21 à Paris. Il estime qu’aucun député ne devra effectuer des missions, ni à l’intérieur, ni à l’étranger, durant une session d’adoption de lois.
La gestion du Bureau permanent sur les lois et textes à adopter est également une des causes de ce malaise. La Loi de Finances est, semble-t-il, reléguée au second plan. Et toujours en ce qui concerne cette Loi de Finances, son adoption serait prévue pour mardi prochain après la commission plénière de ce lundi prochain.
Cependant, des députés menacent déjà de boycotter l’adoption de cette loi. Des bruits courent à Tsimbazaza que cette loi ne sera pas adoptée par les députés. Même que des membres de la commission finances et budget, censés amender cette loi, seraient tentés de boycotter la séance.
Une motion de censure serait même dans les discussions en coulisse de la chambre basse. Des pourparlers seraient en cours entre les députés.
Ghislain V
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