Association Ambalambahoaka : Refus d’une année blanche
Les membres de l’association Ambalambahoaka se sont réunis, hier, à l’Espace Mon Goûter d’Andrefan’Ambohijanahary, pour discuter des affaires nationales, notamment, du système éducatif au pays. Les membres de cette association haussent le ton en direction des maîtres FRAM en raison de la menace d’une année blanche. Pour Ambalambahoaka, cette manifestation a pris une autre tournure et n’est plus une manifestation syndicale. Pour l’association, l’éducation, c’est tout l’avenir du pays et personne n’a intérêt à prendre en otages les élèves malgaches.
L’intégration des enseignants FRAM dans le corps des fonctionnaires est effectivement une des promesses présidentielles, a rappelé Harison Jean, coordonnateur de l’association Ambalambahoaka. Mais comme le mandat du président de la République est défini pour 5 ans, il a encore devant lui du temps pour concrétiser ses promesses.
L’association Ambalambahoaka considère que le gouvernement en place déploie des efforts dans le domaine de l’éducation. La distribution de kits scolaires et le recrutement de 10.000 maîtres FRAM au sein de la fonction publique en constituent des preuves, selon les explications du coordonnateur de l’association Ambalambahoaka. Notre interlocuteur estime qu’il n’est pas possible de recruter l’ensemble des maîtres FRAM en une seule fois, et qu’il faut respecter les 10.000 postes budgétaires prévus dans la Loi de Finances rectificative. De son avis, la discussion ne devrait pas porter sur la nécessité de recruter immédiatement les 75 000 enseignants FRAM, mais plutôt sur le nombre d’enseignants à recruter pour les 5 années à venir. Il convient actuellement d’arrêter la liste des maîtres FRAM à ce nombre, d’après Harison Jean. L’association suggère également que les enseignants FRAM soient formés pour permettre une égalité de chances de réussite de tous les enfants malgaches scolarisés au sein des établissements publics.
Vola R
