Les transporteurs membres de l’assurance Mama persistent et signent. Pas plus tard qu’hier, ils ont exigé la liste ainsi que la fiche de présence des principaux votants à l’issue de l’élection des membres du Conseil d’Administration qui s’est déroulée au mois de décembre 2018 à Nosy Be Hell Ville. Leur porte-parole, Clémence Raharinirina, a indiqué à cette occasion qu’il s’agit de fournir les preuves attestant que cette élection controversée a bel et bien été organisée conformément au statut ainsi qu’au règlement intérieur régissant le C.A de l’assurance. Les transporteurs ont d’ores et déjà lancé une mise en garde contre les employés qui, sous la contrainte, exécuteraient l’ordre de fabriquer de faux documents destinés à justifier la légitimité de cette élection.
Les transporteurs ont profité de cette occasion pour étaler au grand jour les micmacs relevés au sein de l’assurance, en avançant à titre de preuve que seulement 1 sur les 6 membres du C.A remplit les critères exigés par le règlement intérieur de la Mama. Il opère dans le secteur du transport et dispose d’un véhicule adapté pour l’occasion. Il s’est également acquitté de la cotisation de 500 000 Ariary minimum, ce qui n’est pas le cas pour les membres restants. Les transporteurs ont également dénoncé le népotisme qui prévaut au sein du C.A de l’assurance, ce qui constitue une infraction aux lois en vigueur car qualifié de fait de corruption.
Les transporteurs se sont en outre insurgés contre toutes tentatives visant à les museler en rappelant que c’est le mutuel des transporteurs qui ont contribué à la mise en place de la Mama et qui fait tourner les rouages de l’assurance, par conséquent, ils ont leurs mots à dire. Ils n’ont effectivement pas caché leurs préoccupations par rapport à la gestion des finances de la Mama par l’actuel C.A, une situation susceptible de plomber la confiance des clients. Ils exigent la démission des membres du C.A dans les plus brefs délais en vue d’une refonte et exhortent les autorités compétentes à se pencher sur ce dossier controversé. Une pétition est en cours pour ce faire.
L.R
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