Après les cyclones qui ont secoué le pays, les membres du gouvernement s’activent pour assister et être au chevet des sinistrés. La ministre de l’Artisanat et des Métiers, Sophie Ratsiraka, est actuellement en déplacement dans la région Antsinanana dont elle est le coach. Hier, elle a pris part à la distribution des Vatsy Tsinjo et a indiqué que les évaluations des dégâts sont bouclées.
Ma-LAZA : Madame la ministre, la région Antsinanana est parmi celles qui ont été les plus touchées par le passage de trois dernières intempéries. Où en est la reconstruction ?
Sophie Ratsiraka : En tant que coach de la région j’ai discuté avec les autorités locales et notre direction régionale pour évaluer les dégâts causés par le passage d’Anna, de Batsirai et d’Emnati. Une équipe du ministère a déjà tout compilé dans un document afin de pouvoir trouver des solutions pour la reconstruction.
Ma-LAZA : Quel en est le coût ?
Sophie Ratsiraka : On ne peut pas encore parler de coût. Mais on a identifié des priorités parmi les infrastructures à reconstruire pour le bien de la population d’Antsinanana. Il y a par exemple 4 ponts à reconstruire, des bâtiments administratifs comme des hôpitaux ou des écoles à réhabiliter. Il y a même des habitations de particuliers qui nécessitent de sérieux travaux. On a pu identifier des besoins en tôles, en ciments et même en boiseries. Tous ces matériaux sont compilés et rapportés dans ce document qui servira de base pour négocier un plan de reconstruction. Une copie a été transmise au président de la République et au PNUD. Normalement je le présenterai au conseil des ministres ce mercredi.
Ma-LAZA : Dans l’urgence, qu’elles ont été les actions entreprises pour Antsinanana ?
Sophie Ratsiraka : Conformément aux directives du président de la République, des distributions de « Vatsy Tsinjo » ont été faites. Depuis le début du mois de février, 7.000 ménages de la région Antsinanana en ont bénéficié. Chaque district de la Région a eu sa part de « Vatsy Tsinjo ».
Recueillis par Vélo Ghislain
