Non à la désinformation. Malgré les efforts menés par l’association Autisme Madagascar d’une manière tout à fait bénévole et désintéressée, une vague de dénigrement et d’intox a été rapportée auprès des responsables. Aussi, l’association tient à exprimer son indignation et condamne ces allégations calomnieuses.
A de multiples reprises, l’association a approché l’ordre des médecins pour faire appel à leurs appuis dans la grande lutte qu’elle mène. L’association a également alarmé et approché le Ministère de la santé pour ce qui est des maltraitances médicales constatées, mais sans grand succès. L’autisme n’est pas une «maladie» qui se cure avec des médicaments. L’association a rapporté de multiples cas de faux diagnostics, de surmédication et de chirurgie à tort. «Autisme Madagascar a condamné et condamnera toujours ces médications à tort, non suivis et qui ne sont pas appropriées à certains cas». Certains enfants ont besoin de traitement spécial, non pas pour l’autisme qui ne se cure pas, mais pour les symptômes et manifestations qui nuisent au bon développement des enfants. Dans l’esprit de construction et de collaboration Autisme Madagascar a approché le laboratoire Sanofi concernant les informations véhiculées sur «Depakine» pour leur partager la réalité des familles et leurs soucis. D’autres rencontres avec les parents sont prévues prochainement.
Depuis le début de l’année, Madagascar continue ses actions bénévoles pour la protection et la promotion des droits des enfants autistes ainsi que de leurs familles. Après diverses manifestations de sensibilisation à travers plusieurs grandes villes de l’île, notamment à Majunga, Moramanga, Antsirabe, Toamasina durant le mois d’avril, l’association opérationnalise ses antennes régionales. Grâce au passage de deux praticiens, Autisme Madagascar a pu effectuer une série de bilans psychologiques gratuits de 12 enfants au mois de juillet 2018. Ces personnes ont effectué bénévolement leur travail sur les Régions d’Analamanga et Atsinanana. Elles ont également fait la rencontre et le partage avec des parents, des bénévoles et des psychologues malagasy. A noter par ailleurs que plus de 50 médecins ont été formés pour le diagnostic, le bilan et l’accompagnement des enfants et parents. Les formateurs internationaux viennent bénévolement pour le transfert de compétences et répondent aux besoins constatés dans la prise en charge locale.
Recueillis par C.R
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