« Avancement des réformes relatives à l’environnement des affaires à Madagascar et définition des actions appropriées ». Ce sont autour de ces deux points que s’est articulée la première revue pour cette année 2021 de la plateforme de la BAD à Madagascar et des partenaires de développement. La revue s’est déroulée en visioconférence. « Les échanges entre les participants ont permis d’évoquer les difficultés relatives à la mise en œuvre de certains projets de partenariats public-privé (PPP) dans les secteurs de l’énergie, des transports et des mines, ainsi que les contraintes liées au climat des affaires » rapporte la BAD dans son communiqué.
La Société Financière Internationale, membre de la plateforme, a élaboré un diagnostic du secteur privé à Madagascar qui identifie les réformes politiques et les interventions dans les secteurs clés de l’économie afin de lever les contraintes à la compétitivité, débloquer les investissements du secteur privé, créer des emplois et aider l’économie malgache à se relever de la crise sanitaire.« Une approche pragmatique est requise non seulement dans la démarche de la plateforme, mais aussi pour appuyer le gouvernement malgache dans la mise en œuvre des réformes nécessaires à l’amélioration de l’environnement des affaires dans le pays » s’est exprimé Adam Amoumoun, représentant-pays de la BAD à Madagascar.
A titre de rappel, la plateforme des institutions de financement de développement à Madagascar a été lancée en 2019. Elle a pu identifier certains projets prioritaires du gouvernement à développer sous forme de partenariats public-privé, notamment dans le secteur du transport maritime. La plateforme se focalise, entre autres, sur des projets privés à développer sous cette forme de PPP, tout en s’appuyant sur une autre plateforme existante, animée par la Banque Mondiale (soutenant les réformes du cadre institutionnel et règlementaire pour améliorer le climat des affaires).Les deux plateformes « réforme et investissement » collaborent de façon complémentaire. Leur objectif est d’accroître le volume de financement du secteur privé en capitalisant sur les interventions des différentes institutions de financement de développement, à travers la mutualisation des ressources, des instruments et des connaissances.
Recueillis par C.R
