Banque mondiale : 130 millions USD par an
Mark Lundell, Directeur des opérations de la Banque Mondiale pour Madagascar, a été reçu, hier, à Iavoloha, par le Président Hery Rajaonarimampiana. Les programmes de la Banque Mondiale dans la grande île ont été au centre des discussions.
La rencontre qui s’est tenue hier entre le Président de la République et le Country Director de la Banque Mondiale portait essentiellement sur le programme de la Banque Mondiale pour cette année et celles à venir. Il s’agit, selon Mark Lundell, Directeur des opérations de la Banque Mondiale pour Madagascar, de combiner les activités et les investissements qui pourraient aider à l’implémentation du programme de développement.
Les fonds débloqués seront de 130 millions USD par an pour les deux prochaines années. Cette somme pourrait être revue à la hausse, en fonction des efforts déployés par le gouvernement dans la politique de réforme, de gouvernance et autres.
Priorités
La Banque Mondiale accorde une importance particulière au développement local, au secteur énergétique qui constitue un obstacle à la croissance du pays, et aux programmes liés aux questions de gouvernance.
Les réformes du secteur énergétique sont en train d’être implémentés, selon ce responsable auprès de la Banque Mondiale, tout en poursuivant que cette institution financière appuie la Jirama avec des programmes d’investissement. La privatisation n’est pas une solution, a-t-il poursuivi, ce qu’il faut, c’est trouver les moyens de réduire les pertes techniques.
D’autres programmes sont en cours, avec des fonds s’élevant à 500 millions USD qui sont débloqués continuellement, a laissé entendre Mark Lundell.
Interrogé sur le contexte actuel à Madagascar, le Directeur des Opérations de la Banque Mondiale pour Madagascar a affirmé : «le gouvernement qui est là depuis trois mois fait des progrès, et nous allons essayer d’aider le processus».
C.R
