Banque Mondiale : 400 millions USD seront disponibles
La semaine dernière, le magazine Jeune Afrique a sorti la liste des 50 Africains les plus influents dans le monde, et Makhtar Diop en fait partie. Vice-président de la Banque mondiale pour la Région Afrique depuis Mai 2012, Makhtar Diop est arrivé au terme de sa visite à Madagascar. Le bilan qu’il a dressé est satisfaisant et il semble optimiste quant à l’effectivité d’une gouvernance économique dans la Grande île.
Les 400 millions USD seront mis à la disposition de Madagascar à partir du mois de Juillet, pour une période de trois ans, dans le cadre du cycle IDA 17, a indiqué le Vice-Président de la Banque Mondiale Makhtar Diop. Il est possible que ce montant soit revu à la hausse, a laissé entendre ce haut représentant de la Banque Mondiale. Il a tenu à préciser que même durant la crise, cette Institution Financière n’a pas quitté la Grande île, puisqu’elle a continué à accompagner la population malgache en finançant des programmes sociaux. 320 millions USD ont été mis à la disposition des autorités malgaches depuis 2011.
Sentiment d’espoir et avocat de Madagascar
«J’arrive au terme de mon séjour à Madagascar avec un sentiment d’espoir et une volonté d’être l’avocat de Madagascar auprès de nos instances». Il parlera ainsi à la Communauté internationale et aux partenaires de développement en leur expliquant que du point de vue de la Banque Mondiale, il y a aujourd’hui une opportunité si les mesures de gouvernance économique sont mises en œuvre, cela devra accélérer de manière significative le transfert des ressources financières à Madagascar et d’appuyer les politiques de développement qui permettrait une croissance inclusive. La priorité, selon ses dires, est de réduire la pauvreté de manière significative à Madagascar.
Gouvernance économique
Makhtar Diop a réitéré la volonté des institutions de la Banque Mondiale d’appuyer Madagascar dans cette phase nouvelle qui devrait permettre, avec de bonnes mesures de gouvernance, de ramener Madagascar à un niveau d’engagement de la Communauté internationale.
Durant son séjour, Makhtar Diop a rencontré le chef de l’État à trois reprises, le Premier ministre et son gouvernement. Il a également visité le projet PIC.
Le chef de l’Etat a assuré que le gouvernement mettra en œuvre un certain nombre de mesures pour améliorer la gouvernance économique. Cette gouvernance économique constitue, d’ailleurs, le socle sur le lequel doit se fonder le développement économique.
Pas de conditionnalités
Aucune condition n’est plus requise. Le Vice-président de la Banque Mondiale pour la Région Afrique a été on ne peut plus clair à ce sujet. «Nous n’avons plus aucune conditionnalité». La Banque Mondiale va accompagner, notamment par des appuis budgétaires, les mesures de gouvernance économique que le gouvernement aura identifiées. Cette institution va apporter sa contribution technique à l’identification de ces mesures de gouvernance et les mettre en œuvre de manière effective.
C.R
