Les réformes dans les secteurs de la digitalisation et de la télécommunication ont été au centre des discussions de la délégation de la Banque Mondiale, conduite par Alphonse Kouagou, directeur exécutif d’Africa Group II et Marcelle Ayo, représentante-pays de l’International Finance Corporation (IFC) avec le ministre Tahina Razafindramalo. Les deux parties ont abordé les sujets importants comme le coût trop élevé de la connexion à Madagascar, une plus grande ouverture de la concurrence des télécommunications dans le pays ou les opportunités de couplage des secteurs télécoms et énergie.
« De nombreuses réformes ayant un impact fort et positif sur la population ont été entamées et seront effectives courant du 4ème trimestre 2022 », a indiqué le ministre.
« Le gouvernement doit prendre des mesures immédiates pour favoriser une plus grande concurrence sur le marché et promouvoir l’accessibilité des services, notamment en facilitant l’accès ouvert au backbone et en réduisant les coûts, en renforçant les règles de concurrence et réglementation sur les situations de position dominante, en supprimant les contraintes dans la mise en place et la commercialisation de la fibre pour tous les opérateurs, et en veillant à disposer d’un régulateur des télécommunications/TIC fort, efficace et indépendant, capable de travailler sans ingérence », selon les recommandations formulées durant cet échange.
Le ministre Tahina Razafindramalo a fait part de nombreux projets de digitalisation en cours. Il y a quelques jours de cela, Alphonse Kouagou, le directeur exécutif d’Africa Group II au sein de la Banque Mondiale, a mis l’accent sur l’importance de la digitalisation, lors d’un entretien de plus de 2 heures avec le président Andry Rajoelina. «Les jeunes, les entrepreneurs et le gouvernement ont besoin de la digitalisation pour améliorer la collecte des ressources et la gouvernance du pays », s’est-il exprimé. La Banque Mondiale a confirmé son souhait d’être un partenaire privilégié du MNDPT et a affirmé sa volonté d’étudier toute forme de partenariats possible avec le ministère. La prochaine rencontre sera donc une séance de travail plus technique.
CR
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