L’aspartame est considérée comme de la drogue. Quoiqu’elle soit une alternative au sucre, c’est tout de même un médicament et qui ne doit pas être mis en vente libre dans le commerce.
Deux tonnes d’aspartame ont été découvertes par le Ministère de l’industrie, du commerce et de l’artisanat (Mica) à l’issue d’une descente effectuée le 22 mai 2019 dernier au domicile d’un ressortissant chinois, à Behoririka. L’absence d’autorisation en bonne et due forme a permis de déterminer aux autorités de déterminer que le suspect opérait dans l’illégalité. Le site incriminé ainsi que la marchandise ont en conséquence été immédiatement scellés par le Mica à titre de mesure provisoire.
Selon les explications qui nous ont été fournies, cette descente a été effectuée avec le concours de commissaires et contrôleurs du commerce, un huissier de justice ainsi que les forces de l’ordre au terme d’une série d’investigation ayant été menée par le ministère de tutelle. Elle fait suite à une série de saisie réalisée ultérieurement, pour ne citer que la découverte de 8 autres tonnes de ce même produit chimique dans un entrepôt, toujours à Behoririka le 21 mai 2019, ainsi que 55 kilos saisis le même jour chez un détaillant d’Andravoahangy.
À noter que l’utilisation de ce produit, utilisé en substitution au sucre, est interdite par la loi. L’aspartame est un additif alimentaire dont les bénéfices pour la ligne sont bien connus. L’aspartame est soupçonné de favoriser le cancer et d’avoir des effets sur la grossesse.
L’enquête se poursuit dans le cadre de cette affaire. Des mesures vont en outre être prises en conséquence.
Le MICA a tenu à informer les citoyens qu’un numéro vert est mis à leur disposition, à savoir le 034 30 812 34, pour leur permettre de prévenir les autorités des cas suspects.
L.R
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