Frais de transport : La hausse de 13% bien appréhendée par les voyageurs
C’est inévitable, la décision est prononcée, les nouveaux tarifs de transport de la zone nationale sont effectifs depuis la fin de la semaine dernière. Contrairement aux appréhensions, les voyageurs auraient apparemment pris cela du bon côté.
Les frais de transport du réseau national sont revus à la hausse, de l’ordre de 13%, depuis la fin de la semaine dernière. Aucune forme de contestation n’est, pour le moment, formulée par les voyageurs. D’après les responsables de coopératives de transport, cette hausse a été plutôt bien appréhendée par les voyageurs dans la mesure où ils étaient suffisamment avisés depuis l’annonce de cette décision.
Toutefois, les avis divergent si l’on s’en réfère à une enquête menée auprès de la gare routière de Fasan’ny Karana d’Anosizato.
Si les uns ont fait montre de compréhension en admettant facilement la décision des coopératives, les autres sont restés dubitatifs sur le sujet, prétextant que les voyageurs n’ont pas vraiment le choix que de s’y soumettre d’autant plus que nous sommes actuellement en pleine période des grandes vacances, une occasion pour les transporteurs de tirer le maximum de profit.
Les responsables de coopératives de transport ont toujours maintenu que cette augmentation est purement d’ordre technique et est tout à fait légitime à cause des récentes hausses des prix à la pompe, de ceux des pièces détachées ou encore de la complexité de l’entretien des véhicules.
Or, ces mêmes responsables ont noté qu’ils n’ont jusqu’à présent bénéficié d’aucune subvention de la part du gouvernement en dépit du fait que les prix du carburant ont augmenté par trois fois sans qu’ils aient procédé à une quelconque augmentation, contrairement à leurs confrères de la zone urbaine.
A ce sujet justement, le ministère du Transport et de la Météorologie a annoncé que le filet de sécurité mis en place à l’endroit des transporteurs de la zone urbaine sera effectif à compter du mois d’octobre prochain. Les transporteurs percevront, par conséquent, une subvention de l’État afin de maintenir les frais de transports actuels.
L.R
