MLE : Condamnation ferme des actes d’intimidation envers ses membres
Le Mouvement pour la Liberté d’expression (MLE) condamne les actes d’intimidation répétés, dont sont victimes ses membres. Dans un communiqué parvenu à la Rédaction, le mouvement réagit à l’audition de son porte-parole, Fetra Rakotondrasoa, ainsi que la perquisition menée à son domicile. Au vu de cet incident, le MLE estime que ce sont les journalistes producteurs de l’émission qu’on chercherait à cibler. L’objectif étant sans équivoque : compromettre la mobilisation du MLE, prévue pour le 22 juillet prochain.
Le MLE entend alerter l’opinion publique, tant nationale qu’internationale, sur ces acharnements contre les journalistes indépendants, qui n’acceptent pas d’être à la solde des dirigeants. Le mouvement dénonce les dérives autoritaires du Régime qui, d’après lui, se manifeste par ce terrorisme d’Etat qui s’installe sournoisement dans la société.
Pour le MLE, le Régime actuel tolère de moins en moins l’expression d’opinions divergentes aux siennes et n’hésite plus à user et à abuser de moyens répréhensibles pour tenter de museler les journalistes et les citoyens qui s’expriment sur les réseaux sociaux, pointant du doigt le ministère de la Communication d’avoir même ouvertement menacé les « animateurs de réseaux sociaux » systématiquement accusés d’auteurs d’actes de « déstabilisation contre le pouvoir en place ». Le MLE déplore également l’instrumentalisation des Forces armées pour intimider les journalistes et les simples citoyens, qui ont le droit de jouir en toute quiétude de leur liberté d’expression.
Les contextes tendant en sa défaveur, le MLE a fait savoir qu’il reporte la manifestation prévue. Toutefois, faisant preuve de détermination, le mouvement envisage de trouver d’autres voies pour faire entendre la contestation contre le code de la communication médiatisée controversé. Le MLE a annoncé vouloir continuer et intensifier ses actions de lutte pour la sauvegarde et la défense de la liberté d’expression à Madagascar.
L.R
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