Le programme Partnerships for Enhanced Engagement in Research (PEER), de l’Agence des États-Unis pour le Développement International (USAID), a octroyé une subvention de recherche d’une valeur de 130.000$ à l’Université d’Antananarivo pour financer les travaux de recherches initiés par le Dr. Andriantsaralaza concernant les animaux contemporains qui peuvent disperser des graines de baobab.
Le gouvernement américain reconnaît l’importance mondiale de la biodiversité unique de Madagascar ainsi que le rôle essentiel que jouent les ressources naturelles dans le développement économique et humain du pays, qui malheureusement, sont fortement menacées. L’USAID est également conscient de l’importance des recherches menées par l’équipe du Dr. Andriantsaralaza, spécialisée dans le domaine de la botanique.
Pour la scientifique, l’espèce de baobab la plus emblématique de Madagascar, l’Adansonia grandidieri Baillon, est un trésor économique et un symbole culturel de la nation. Cependant, elle considère les arbres tel que le baobab comme « orphelins » parce que les animaux qui devraient disperser naturellement leurs graines ont disparu, mettant en danger leur capacité de reproduction.
Afin d’assurer la survie du baobab, les scientifiques malgaches cherchent ainsi à savoir s’il existe des espèces de lémuriens, par exemple, capables de disperser les graines de baobab et surtout d’assurer leur protection afin de préserver les écosystèmes essentiels. Un autre aspect de la recherche du Dr. Andriantsaralaza portera également sur l’utilisation humaine des produits du baobab. Les fruits, les graines et l’écorce de baobab sont de plus en plus populaires en tant qu’ingrédients clés dans les produits alimentaires et cosmétiques, mais les scientifiques ne savent pas encore quel niveau d’exploitation de ces ressources peut être durable.
L.R
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