Du 2 janvier 2020 au 31 décembre 2020, les anciens billets de banque peuvent être échangés auprès des guichets de la BFM, des banques et des Perceptions Principales du Trésor Public pour les districts où il n’existe pas de banque.
« La valeur totale de la monnaie fiduciaire en circulation est estimée à 3 599 milliards d’Ariary, or, les anciens billets de banque toujours en circulation constituent 5% de cette masse monétaire, soit 180 milliards d’Ariary », a annoncé hier le Vice-gouverneur de la Banque Foiben’i Madagasikara (BFM) Naina Rabearivony, à l’issue d’une conférence de presse sur la fin de mise en circulation des billets de banque datant de 2003-2004 hier, dans les locaux de la BFM, à Antaninarenina. Le Vice-gouverneur de la BFM a ajouté que les Malgaches s’habituent progressivement aux nouveaux billets de 2017. Conformément au Décret adopté en Conseil du Gouvernement le 26 novembre 2019, la BFM entend porter à la connaissance du public que les anciens billets de banque émis en 2003 et 2004 conservent leur pouvoir libératoire sur le territoire national jusqu’au 31 décembre 2019. Ainsi, du 2 janvier 2020 au 31 décembre 2020, les anciens billets peuvent être échangés auprès des guichets de la BFM, des banques et des Perceptions Principales du Trésor Public pour les districts où il n’existe pas de banque. Du 4 janvier 2021 au 30 juin 2021, l’opération doit être effectuée auprès des guichets de la BFM et de ses Représentations Territoriales exclusivement.
Le montant maximum pouvant être échangé aux guichets de la BFM et des Perceptions principales est fixé à 5.000.000 Ariary par personne. Au-delà de cette somme, la personne concernée est invitée à effectuer un versement dans son compte auprès d’une banque ou le cas échéant ouvrir un compte auprès d’un guichet des banques pour le versement.
La restitution des anciens billets permet à la BFM d’être fixée sur la valeur réelle de la circulation fiduciaire, mais également de déterminer la politique monétaire à mettre en place en vue d’une meilleure stabilité monétaire.
Durant les périodes de la démonétisation, BFM prévoit de s’investir dans une campagne de communication d’envergure nationale afin de préserver le public des risques d’escroquerie auxquels il est exposé.
L.R
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