Quoique tombée quelque peu dans le silence, les affaires courantes restent toujours d’actualité. Il en est ainsi du dossier «Claudine Razaimamonjy», qui n’est pas pour autant classé contrairement à certaines rumeurs.
Mbola Rajaonah, PDG du groupe RLM Communication, a pour la seconde fois, fait l’objet de convocation aux fins d’enquête auprès du Bureau Indépendant Anti-Corruption (BIANCO). Le prévenu s’est rendu de son propre gré auprès de cet organe, sis à Ambohibao hier, à 10 heures. L’avocat de Mbola «Tafaray», Me Eric Rafidison, a, au terme de 2 heures d’audition, réitéré que, conformément aux rumeurs, son client est totalement disposé à collaborer avec le BIANCO. Le juriste a ajouté que les enquêteurs du BIANCO ont souhaité soutirer davantage d’information au prévenu. Son client a en conséquence fourni tous les renseignements nécessaires susceptibles d’éclairer les enquêteurs pour faire ainsi avancer l’enquête.
Claudine Razaimamonjy a également été convoquée hier au BIANCO d’Ambohibao dans le but visiblement de répondre de ses méfaits devant les enquêteurs. Interrogé par les journalistes à propos de sa présence, l’avocat de Mbola Rajaonah de répliquer qu’il a bien vu la prévenue de l’affaire Ambohimahamasina, toutefois, il n’est pas du tout au courant de l’objet de cette autre convocation, arguant qu’il ne s’agit que de pure coïncidence. Me Eric Rafidison maintient en outre qu’il n’existe aucun lien entre l’affaire incriminant son propre client et celle de Claudine Razaimamonjy.
Suspicion de corruption massive dans l’une de ses activités de transit, tel serait le motif de la convocation de Mbola Rajaonah au BIANCO. Un candidat aux présidentielles l’accuse par la même occasion d’avoir piraté le réseau informatique de la CENI afin de détourner des voix en faveur d’un candidat.
L.R
Imprimer
