A l’image des Jeux Olympiques qui constituent un rendez-vous incontournable dans le domaine sportif, la Biennale de Venise est une manifestation artistique prestigieuse. Madagascar y prendra part pour la première fois cette année. Ce qui constitue un message d’espoir et de volonté d’inscrire les forces créatrices de Madagascar dans les grands courants mondiaux.
Une grande première. Madagascar participera avec son propre pavillon, à la 58ème édition de l’Exposition internationale de La Biennale de Venise du 11 mai au 24 novembre 2019. Cette première participation à La Biennale di Venezia constitue un événement historique pour Madagascar. Elle est signe de dynamisme et de modernité pour la nation malgache. Elle renvoie une image positive du pays au niveau national et international.
Joël Andrianomearisoa a été choisi pour représenter Madagascar,
accompagné des commissaires Rina Ralay Ranaivo et Emmanuel Daydé, en raison de l’invention et de la maturité de son travail, de sa notoriété à l’international ainsi que du soutien inconditionnel de son réseau professionnel. Pendant la première semaine d’ouverture, une pléiade d’artistes, de collectionneurs de part le monde seront attendus, indique Rina Ralay Ranaivo. L’aspect politique n’est pas en reste car les participants représentent leur pays respectif et des personnes influentes visitent cette exposition de renom. Il estime que l’art contemporain s’inscrit aussi dans un contexte économique.
«C’est une fierté que l’on puisse être représenté sur une scène culturelle artistique internationale. Joël Andrianomearisoa est un artiste plasticien, quoté internationalement», précise Ihoby Rabarijohn, responsable relations publiques pour le Pavillon Madagascar à cette Biennale de Venise. Et de poursuivre qu’une découverte en avant-première est prévue le mois prochain. Le 16 février, une conférence sur «la matérialité des émotions» se tiendra à l’IFM Analakely, une occasion de rencontrer l’artiste qui retracera son parcours, entre autres.
Rina Ralay Ranaivo n’a pas manqué de préciser que le pavillon Madagascar, un projet du Ministère de la
Culture de Madagascar est entièrement financé par des fonds privés nationaux et internationaux. Le budget est du ressort de la production déléguée des associations Kantoko et Revue Noire.
Claudia R.
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