Une maladie endémique à Madagascar, la bilharziose est omniprésente dans les zones rurales comme dans les grandes villes du pays. Une campagne de traitement de masse dans 52 districts des 17 régions est de ce fait initiée par le Ministère de la Santé Publique.
Dans la politique de la Santé Publique sur la lutte contre la bilharziose, le Ministère de la Santé Publique effectue depuis le 14 mai dernier et se poursuivra ce jour, soit une durée de quatre jours, la campagne de traitement de masse dans 52 districts des 17 régions les plus touchées par la maladie. Il s’agit d’action de distribution gratuite des médicaments pour les enfants de 5 à 15 ans dans ces 52 districts. Une des trois actions menées par le Ministère de la Santé Publique avec ses partenaires techniques et financiers dans sa politique de la lutte contre la bilharziose, entre autres la lutte contre la bactérie, mollusque intermédiaire et l’action de sensibilisation, éducation et mobilisation de la population sur cette maladie.
A Madagascar, cette maladie reste endémique. 107 des 114 districts de la Grande Île sont touchés par la bilharziose. Une situation alarmante du fait que toute la population des 22 régions de Grande Île risque d’être contaminée par cette maladie. Le taux de prévalence reste encore très élevé dans certaines parties de Madagascar, atteignant les 50% de la population.
Rappelons que la bilharziose est une maladie dangereuse même si elle n’est pas infectieuse. Elle est due à la pénétration à travers la peau d’un ver connu sous le nom de bilharzie, vivant dans les marais et les eaux stagnantes. Il existe deux types de bilharziose dont la bilharziose intestinale et celle génito-urinaire.
Le comportement des populations notamment dans leur vie quotidienne, leur habitude de déféquer et faire leurs toilettes aux mêmes endroits font partie des causes de la maladie.
JemimaR
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