« Les activités de blanchiment de capitaux et de financement du terrorisme peuvent porter atteinte aux systèmes financiers nationaux » a révélé le Directeur des Etudes et Stratégie du SAMIFIN, Andrianantenaina Rabemanisa lors d’un atelier organisé par le Haut Conseil pour la Défense de la Démocratie et de l’Etat de Droit (HCDDED).
Selon le directeur, les avoirs financiers illicites ne constituent pas des sources de capitaux fiables pour investir dans un développement économique durable, et le blanchiment de capitaux a pour effet, entre autres, de déstabiliser les économies nationales en accroissant la liquidité, la volatilité des taux d’intérêt et des taux de change, voire en contribuant à alimenter l’inflation.
Par conséquent, il importe de mener une lutte contre ces pratiques. Les différentes mesures contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme (LBC/FT) requises à l’échelon national sont nombreuses. Andrianantenaina Rabemanisa a suggéré plusieurs pistes : mettre en place et en œuvre des réformes et mesures spécifiques, des obligations réglementaires institutionnelles de LBC/FT avec une approche fondée sur les risques. Et pour le FT; assurer l’effectivité des poursuites et répressions en appliquant les normes internationales.
Lova R.
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