BNGRC : Attention aux glissements de terrain
La saison des pluies ne seterminera que dans deux mois, au plus tôt. Mais, déjà, les conséquences des pluies diluviennes de ces derniers mois se font sentir : routes coupées ou en mauvais état, maisons détruites, inondations.. et le pire est encore à venir…
Depuis le 14 février dernier, des pluies abondantes de l’ordre de 25 à 30 mm/24h, en moyenne, ont provoqué des glissements de terrain et des inondations. Les fortes pluies de ces deux dernières semaines ont entraîné d’importants dommages dans les régions Analamanga et Alaotra Mangoro. Au total 3 morts, 10 952 sinistrés et 9 452 déplacés sont enregistrés par le Bureau national de gestion des risques et des catastrophes (BNGRC), hier.
«Des eaux de ruissellement relativement importantes provoquant une montée rapide du niveau des eaux dans différents quartiers de la capitale et des inondations rapides lors des fortes crues de l’amont des bassins versants sont liées principalement à la dégradation environnementale forestière. De plus, les risques de noyade sont grands en cas de franchissement de ces zones de crue», explique le communiqué du BNGRC. Des glissements de terrain et des effondrements de maisons peuvent être particulièrement meurtriers du fait du relief accidenté, notamment pour le cas d’Antananarivo. Les risques sont, bien entendu, majorés en période de pluies abondantes et une grande prudence, ainsi qu’une surveillance accrue doivent être de mise.
Pour le cas, notamment, du Lac Alaotra, la situation est jugée alarmante. «Le problème est à long terme car les limites Ouest du bassin versant, d’après l’observation des imageries satellitaires, sont quasiment dénudées. Ce qui implique le dérèglement du cycle de l’eau, l’infiltration souterraine diminue et, au fur et à mesure, une augmentation en quantité des eaux de ruissellement avec des érosions de l’amont a été constatée, entraînant ainsi la montée rapide des eaux, impactant les riverains du lac», note le communiqué du BNGRC.
Vola R
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