Bois de rose : Grande réunion ce jour

Bois de rose : Grande réunion ce jour

L’affaire des bois de rose continue d’alimenter les débats. Force est de constater qu’en dépit des mesures de sanctions prononcées par le régime, les trafics se poursuivent. De nouvelles dispositions s’imposent.

Le comité interministériel, chargé de l’assainissement de la filière bois de rose se réunira ce jour au palais de Mahazoarivo, a-t-on appris hier de source officielle. Cette réunion devra permettre de préparer les différentes étapes nécessaires à la mise en œuvre de cet assainissement, notamment, les moyens financiers et techniques.
Présidé par le Dr Kolo Roger, Premier Ministre et Chef du gouvernement, le grand défi de ce comité sera l’approbation du plan d’assainissement par la Convention Internationale du Commerce des Espèces protégées ou CITES. En effet, un document devra être envoyé à Bruxelles au mois de Décembre prochain pour approbation finale et qui devra permettre de lancer les différentes étapes, notamment, l’évaluation des stocks saisis et des stocks illicites ainsi que la liquidation de ces stocks en vue d’aboutir au stock zéro.

Nouvelles nominations
Le ministère de l’Environnement, des Forêts et de l’Ecologie a procédé hier à de nouvelles nominations approuvées en Conseil des ministres. En effet, 3 régions connues pour les trafics de bois précieux durant la Transition accueilleront de nouveaux responsables de l’en­-
vironnement et des forêts. Hugo Ronald Ramananarivo, Lantonirina Nambinina Andriamialison et Dieudonné Botovavy ont été nommés Directeur Régional de l’Environnement, de l’Ecologie et des Forêts (DREF) respectivement d’Atsimo Atsina­nana, de Menabe et d’Atsi­-
nanana.
Au début de cette semaine, Anthelme Ramparany, ministre de l’Environ­-
nement et des Forêts avait reçu l’ambassadeur de la République Populaire de Chine. Leur entretien portait notamment sur le trafic de bois de rose. Le ministre malgache a ainsi fait savoir que la Chine veut collaborer avec Madagascar dans le cadre de la mise en application des conventions de la CITES et des textes légaux malgaches en matière de commercialisation du bois précieux.
A noter que la Chine reste, jusqu’ici, la destination finale des trafics de ces bois.

Marc A.

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