Les réunions de printemps se tiennent actuellement à Washington. Madagascar y est représentée par une délégation conduite par Richard Randriamandrato, Ministre de l’Économie et des Finances. Les réunions de printemps des Conseils des gouverneurs du Groupe de la Banque mondiale et du Fonds monétaire international (FMI) sont l’occasion de réunir des acteurs d’horizons divers, dirigeants du secteur public et du secteur privé, représentants d’organisations de la société civile, experts issus des milieux universitaires — autour des grands dossiers mondiaux tels que la conjoncture économique mondiale, la lutte contre la pauvreté, développement économique, l’efficacité de l’aide…
Cet événement donne également lieu à toute une série de manifestations autour de sujets liés à l’économie mondiale, au développement international et au système financier mondial. «Au menu, l’alimentation peut-elle soigner la planète», «plaidoyer économique et social pour l’investissement dans le capital humain», «le rôle du commerce international pour réduire la pauvreté dans un climat incertain», «l’Afrique à la conquête du numérique»… constituent autant de thèmes abordés. A noter que la plateforme Banque Mondiale Live permet de suivre ces événements en direct, où que vous vous trouviez dans le monde.
Récemment, Alain Rasolofondraibe, gouverneur de la Banky Foiben’i Madagasikara a précisé que la participation de Madagascar s’inscrit dans la continuité des relations avec les institutions de Bretton Woods. A noter au passage que les actions du FMI ne se limitent pas au financement, de nombreuses assistances techniques sont également fournies. Ce grand rendez-vous constitue également une occasion de rencontrer d’autres bailleurs. Il ne faut pas oublier que Madagascar occupe un rôle majeur, en présidant entre autres la commission des finances au sein de l’Organisation Internationale de la Francophonie.
Le gouverneur de la BFM fera partie ce jour des panélistes de haut niveau sur le thème de «Renforcer les capacités de l’Etat en faveur du développement économique».
Nous en reparlerons.
C.R
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