Brunelle Razafitsiandraofa : “C’était une décision politique”
«La décision de la HCC était plus une décision d’ordre politique qu’une décision juridique», de l’avis de Jean Brunelle Razafintsiandraofa, député issu du Mapar. Il est noté dans la Décision n°24-HCC/D3 du 12 Juin 2015, relative à la résolution de mise en accusation du Président de la République Hery Rajaonarimampianina, que «la demande des requérants est recevable mais la demande est rejetée comme non fondée ». «Dire que la demande n’est pas fondée ne nous convainc pas », a indiqué ce parlementaire.
Selon les requérants, rappelons-le, le Président de la République a violé de façon répétitive la Constitution à travers le non respect du principe de la laïcité de l’Etat, la vacance de la Haute Cour de Justice dans le délai de 12 mois imparti après l’investiture ou le non respect de promulgation des lois dans le délai prescrit par la Constitution…
Notre interlocuteur a mis l’accent sur le fait que la décision de la HCC a été davantage dictée par une recherche d’apaisement, d’un arrangement politique, plutôt qu’une décision dictée par les questions d’ordre juridique. Toutes les institutions gouvernantes continuent d’ailleurs à exercer pleinement leurs fonctions, selon les termes de cette décision.
C.R
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